Article 56 : A 50 ans j'ai pris ma retraite... la suite

Publié le par Meggy de Génissieux

Article 56 : A 50 ans j'ai pris ma retraite... la suite

Remerciements :

A celui qui m'a recrutée puis exploitée grâce aux deniers du peuple. Celui pour lequel  j'ai dactylographié un ouvrage personnel, ainsi que des rapports, écrits mémoires pour sa compagne, et ce à plusieurs reprises. Pour lui, j'ai passé des factures d'entretien d'une résidence secondaire sur les deniers publics. Comment aurais-je pu faire autrement, moi débutante, partagée entre ma colère et l'envie de garder mon job ?

A celui qui m'a réellement harcelée pendant près de 2 ans avant de me faire craquer, en passant son temps à me demander de me justifier et à démolir tout le travail que j'avais accompli avant son arrivée. Zorro est arrivé é é ! C'est assez typique de la fonction publique, que je connais bien. On construit, on déconstruit, on reconstruit. Les nouveaux arrivent toujours avec de grandes idées (c'est pour cela qu'on les a recrutés d'ailleurs, l'herbe étant plus verte ailleurs, les cerveaux sont encore plus verts eux aussi !), et surtout l'envie de mettre tout le monde au travail. Ce qui sous-entend qu'avant leur arrivée, personne ne travaillait, ce qui même sans être dit, transpire, fait mal, et tue tout dynamisme. J'ai su quelques années plus tard, que ce gentil monsieur était arrivé avec des casseroles aux pattes (déjà une histoire de harcèlement dans la Collectivité qui l'employait) et qu'il n'est resté que 6 mois dans la Collectivité qui l'a accueilli après la nôtre (démasqué plus tôt que chez nous, nos confrères avaient été plus perspicaces).

A celle qui a dû m'accueillir dans sa direction, contre sa volonté et qui est arrivée, à force de persévérance, à trouver la faille en moi et à m'en faire partir, au bout de quelques années de résistance toutefois. Après tout, n'est-il pas humain d'avoir des faiblesses ? Elle savait très bien qu'un jour elle trouverait. Et là, malheureusement, je n'étais pas dans une tribu Masaï…

A la Fonction Publique de m'avoir permis de la quitter légalement.

A ma famille et mes amis, à qui j'ai fait traverser ces épreuves, avec lesquels j'ai partagé mes souffrances, mes 3 garçons, mon mari particulièrement.

Ma vie ne s'est pas arrêtée là, donc Je n'en resterai pas là non plus et vous livrerai bientôt les bribes de ma nouvelle vie, qui me comble de surprises, d'aventures dont certaines sont exaltantes.

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