Article 57 : Journal d'une confinée J12

12 ^ème jour de détention (1^er mars) le mois de la libération, jour du test ultime :  Petit déjeuner égal à lui-même, déjeuner nettement insuffisant (1 salade, 1 part de quiche et 1 danette), et quand on attend le repas et qu'on a rien à faire, c'est important le moment du repas. On l'a une nouvelle fois expédié.

Journée de merde et faux espoir, nous venons d'apprendre à 15 H, que nous serions testés seulement demain, alors que nos voisins de chambre avaient été appelés par le service sanitaire et qu'on leur avait donné cette date.

Les informations, qu'on nous donne au compte goutte, sont contradictoires et pas claires du tout. Tout ça nous énerve tous. Si les choses étaient clairement énoncées, nous n'en serions pas là. Du coup, nous stressons et sommes mal. Il pleut et nous ne savons même pas si nous pourrons nous retrouver ce soir, pour dîner dehors.

Après j'ai eu une autre résidente, qui était sur le même vol que nous, a eu la chance de pouvoir être confinée chez elle, qui a pu passer son test ce matin (comme prévu, le 12^ème jour) et à qui on a dit ( Présidence, veille sanitaire) qu'elle pourrait sortir dès qu'elle aurait le résultat de son test (qu'elle doit avoir normalement ce soir).

Du coup, devant cette injustice, j'ai appelé le même labo chargé de nous faire les prélèvements, qui ne le fera que demain et m'assure qu'ils donneront les résultats également à tous le 14, pour une sortie de quatorzaine prévue le 15. Aucune information n'est cohérente…

Bref, ça nous met sous tension et l'après-midi est gâché.

Et ma copine a bien été libérée de sa quatorzaine hier soir, avec la bénédiction de la veille sanitaire et l'autorisation des gendarmes, qui n'étaient pas informés de cette possibilité. Et ce n'est pas une fake news…

On a pu retrouver nos amis au coucher de soleil, et déguster une espèce de hachis parmentier peu goûteux.