Article 47 : Journal d'une confinée... J7 on est à moitié de parcours !

Publié le par Meggy de Génissieux

Article 47 : Journal d'une confinée... J7 on est à moitié de parcours !

7 ème jour au paradis (24 février) :

Garde à vous à 4 H, malgré le fait que nous nous soyons couchés tard (21H30). Petit déjeuner égal à lui-même… l'ennuie mortel. Il nous reste encore 7 jours à tirer. Mon époux  craque parfois. Il passe beaucoup de temps sur son smart, tout comme moi d'ailleurs. Nous avons beaucoup de temps pour nous informer des conséquences si désastreuses de la gestion de cette crise. Lui est touché dans l'univers qu'il affectionne tant : le monde du rugby. C'est l'hécatombe de "cas" positifs. Et tous ces gars robustes mais pas malades, vont devoir laisser leurs places à des remplaçants et ne pas jouer le prochain match contre l'Ecosse. Ils doivent tous être dégoûtés !

On a rien fait d'exceptionnel toute la journée. Personne à mon atelier chant, personne dans le jardin avant 17 H car il faisait particulièrement chaud.

Nous sommes restés allongés sur notre lit, après avoir eu la chance de pouvoir changer les draps. Il était temps… et nos serviettes de toilettes sentaient vraiment mauvais, même en les faisant sécher dehors (avec les moyens de fortune, car rien pour étendre). Nous avons lu, fouillé sur Facebook, bref l'ennuie encore. J'ai mal au jambes, car nous ne bougeons vraiment pas assez. A la maison, nous montons et descendons les escaliers assez souvent, bricolons à notre jardin, sortons nager, faire du vélo… la vraie vie quoi, toujours en mouvement.

Nous avons mangé tôt, cette fois encore la salade était dégueulasse (trop de sauce), dommage car il y avait une part intéressante que nous avons gaspillée. Le reste était relativement goûteux pour une fois et nous avons même eu des haricots verts croquants et assaisonnés avec de l'ail. 2 moitiés de tranche d'ananas pour moi, 3 pour Pascal, et le repas s'est rapidement terminé.

Puis, comme chaque jour, nous avons regardé un film Netflix, essayé de dormir (en vain, pas assez fatigués) lu un peu, beaucoup même et attendu que la chaleur tombe pour sortir un peu, espérant rencontrer nos nouveaux amis.

A 17 H donc, nous sommes allés dans le jardin et avons bien bavé à envier les gamins qui s'en donnaient à cœur-joie dans les vagues. Comme ça devait être bon ! Nous sommes tous très très frustrés de ne pas pouvoir aller à la plage. Cette possibilité améliorerait grandement notre quotidien, et nous permettrait d'être moins amers. Même si nous pouvions y aller seulement le matin, lorsqu'il y a personne sur la plage.

Nous avons traîné là jusqu'au repas, que nous avons mangé ensemble dehors, à partager notre expérience de vie ici avec les futurs résidents, qui galères à trouver un logement aux alentours de Papeete.

Nous sommes remontés vers 20H30, la nuit était déjà là, en nous promettant de le refaire, ainsi qu'un apéro…

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article